vendredi 8 mars 2013

ANTANANARIVO... Dit Tana



Mercredi 6 mars

Richard nous avait prévenus que la coutume du ¼ d’heure de retard était aux Malgaches, ce qu’elle était aux Parisiens, et Faly qui avait rendez-vous avec nous à 10 heures avait un ¼ d’heure… d’avance !

Un homme bien sympathique qui pour nous saluer, nous a étreints la main avec tant de chaleur que j’ai cru qu’il ne voulait pas me la rendre, au regard direct et franc, jovial tout en affichant un discours très pro en parfaite adéquation avec les nombreux échanges de mails que nous avons eus pour mettre nos ballades au point. Maurice, notre premier chauffeur, l’accompagnait, souriant mais plus réservé, expérimenté dans ses réponses et d’un niveau de français parfaitement correct.

J’espère qu’il se libérera de sa retenue en l’absence de son patron.

Notre travail en amont ne souffrant d’aucune imprécision à éclaircir, nous passâmes bien vite à une conversation de salon, et nous découvrons en Faly un homme cultivé et qui a roulé sa bosse, l’Asie, l’Afrique et en Europe, particulièrement en France car notre ami n’est rien autre que Colonel de la Gendarmerie Malgache, formé par la Gendarmerie Française (Melun, Fontainebleau, Rennes, Lyon etc…), et toujours en activité !

Il y a trop de hauts gradés dans la police et dans la gendarmerie, alors ces Messieurs en panne d’affectation et en fin de carrière sont autorisés, alors qu’ils continuent de palper de la République, de se livrer à l’activité de leur choix, aussi, notre sympathique Faly s’est lancé, il y a quelques petites années et en attendant la retraite prochaine, dans l’activité du tourisme, avec ses trois garçons comme autres actionnaires… Nous sommes à Madagascar !

Alors mes amis que pouvait-on espérer de mieux pour éviter de se faire « rançonner » par la Maréchaussée, pas étonnant aussi que je ne sois pas arrivé à lui faire prendre certaines routes pour des contrées que j’aurais aimé connaître parce qu’il ne les trouvait pas sécurisées, pas étonnant qu’il soit arrivé avant l’heure, et aveu de sa part, il était même passé la veille à l’hôtel pour bien vérifier que nous y descendions, et au jour dit !

Le Professionnel.

A midi net, le Pajéro de Richard était à notre porte, direction le « Café de la Gare », nous avons été accueillis par un tonton Christian et une tata Anne et je pris place à l’avant pendant que Anne s’est installée à l’arrière, au milieu de trois garçonnets, « Romain bébé d’Amour » que Richard mon (ex)neveu a trouvé il y a 5 ans dans une poubelle alors qu’il n’avait que deux jours avec une heure d’espérance de vie, un joli petit black futé comme tout et au sourire éclatant sur une denture digne d’un Pleyel flambant neuf, adopté illico presto. Un petit copain d’école de sa classe et « Clovis bébé d’amour », un peu plus jeune et aussi beau à croquer que sa maman malgache se révèlera belle lorsque nous l’avons retrouvée avec Richard au restaurant.

Belle brasserie, le lieu est superbe, une annexe restaurée d’une belle gare de l’époque coloniale, elle-même restaurée avec l’argent de la communauté internationale mais qui malheureusement ne voit plus partir que quelques convois de marchandises et de fuel… Rêvons au jour où la compagnie malgache des transports pourra tel le phénix revivre de ses cendres.

L’ impression de fouillis de la veille s’est confirmé, un capharnaüm de constructions plutôt colorées, veiné par un méli-mélo de voies étroites en état médiocre au mieux mais le plus souvent à la limite du praticable, pas de grandes artères autre que le boulevard de l’Indépendance qui mène à la gare justement, pour éponger une circulation anarchique de véhicules en tout genre, beaucoup de 4x4, de luxe parfois, mais aussi une armada de 2cv et de 4L de couleur ocre jaune, et qui sont les taxis locaux.

Une population grouillante, pas vraiment la richesse mais des visages aux traits harmonieux, souvent souriants, et qui transforme les bas côtés (quand il y en a) ou les trottoirs (quand il y en a), en marché permanent pour vendre du tout et du n’importe quoi, vendeurs ambulants de ceintures pour les hommes et de cintres en plastique de toutes les couleurs probablement pour les femmes, un article qui doit faire rêver les maîtresses de maisons locales… J’imagine !

Excellent repas de tartare de thon (était-ce bien prudent ?) et de mérou à la sauce méditerranéenne (l’exotisme pour le local ou la nostalgie pour le blanc transplanté), le tout arrosé d’un rouge « Sud-Af »… L’Afrique du Sud est à côté !

Et Richard est reparti sur sa moto pour mieux se faufiler dans le chaos, et nous dans sa Pajéro avant de nous retrouver dans sa belle maison, accrochée à flan d’une colline un peu excentrée, à la piscine débordante sur un paysage de verdure.

La saison des pluies a été exceptionnellement humide ces dernier mois, et tout est très vert.

Fin d’après-midi à refaire le monde avec Béatrice et Richard, « Romain bébé d’amour » qui était satisfait de son après-midi chez son petit copain «Sud’d’Af., et repu du goûter, s’est couché rapidement, dîner impromptu et retour à l’hôtel pour 21 heures, les rues déjà au repos dans la nuit, sous les tropiques on se couche tôt.

La Pajéro s’est retrouvé stoppée par un barrage de police, fusil d’assaut en main, notre chauffeur a éteint son moteur en signe d’allégeance. Oui nous sommes des Waza, oui nous faisons du tourisme, oui nous sommes arrivés hier, oui nous retournons à l’hôtel, et le silence qui s’est installé ensuite illustrant un non-recevoir d’un petit billet non demandé explicitement, notre policier probablement dépité, nous a autorisés à repartir et nous sommes repartis !

28 ° dans la journée, notre chambre douillette est accueillante après cette première journée de découverte mais ce soir il y fait chaud, nous étrennons le ventilo. La moustiquaire se s’avère pas plus utile que la veille et reste accrochée aux poutres blanches du plafond.
Pour le décor c’est chouette.







Jeudi 7 mars

Rivo est arrivé en avance avec la logan alors que nous en étions encore à tremper notre tartine dans la tasse… Décidément notre Faly à qui nous avons enfin de compte demandé une voiture pour la journée commence très fort…Bravo mon Colonel !

A nous Tana.  

Nous sommes basés dans la ville haute, en fait moyenne car la cité monte encore et nous rejoignons à son sommet le Palais de la Reine, la Rova qui domine tout Antananarivo, au fait on dit Tana, une agglomération de 2,9 millions d’habitants en 6 arrondissements, le grand Tana en plus, et le tout éparpillé en quartiers et villages dans une espèce de cirque cerné d’une grande partie des 12 collines sacrées qui composent le paysage, sans compter les tertres et autres mamelons, les lacs et réserves d’eau remplis pour la plupart de jacinthes galopantes, de cultures maraîchères et de rizières .

Quelque soit la latitude, les collines et les montagnes sont presque toujours sacrées, parce que c’est en hauteur, près du ciel et au-dessus du plancher terrestre, que les pouvoirs politiques et religieux se réfugient pour forger le respect, et le Palais de la reine est construit sur la principale colline, rejoint par la suite par les églises et autres temples de la colonisation, puis par le pouvoir colonial  et républicain pour conclure… Le gueux en bas !

Ici comme en bien des endroits du reste, on brûle beaucoup, dès lors où la colère éclate, et, lorsqu’un des derniers Présidents a chassé son prédécesseur du trône républicain, le palais de la Reine qui lui servait de domicile, composé de plusieurs constructions de bois, est parti en fumée… Reste tout de même une grosse bâtisse élégante construite par les Anglais, qui tenait dans un écrin de pierre la partie  principale et historique dont le bois était vieillissant.

Le bois a brûlé mais la pierre est restée et l’ensemble rénové avec « nos sous » et le savoir faire de « Colas » qui a bien bétonné l’intérieur disparu, a fière allure avec un panorama de 360° dès lors où l’on fait le tour du sommet.

Le Président vainqueur s’était fait construire un Rova bis en bas, l’actuel habite encore une résidence (de luxe) différente, l’argent ne fait pas défaut à tout le monde.

Revenons sur la colline, à proximité du Palais se trouve celui du Premier Ministre de la Reine, un beau bâtiment également construit par les anglais, transformé de nos jours en musée regroupant la partie du mobilier qui a été récupéré après l’incendie en question. Mais à 9 heures 30, le Musée n’était pas encore ouvert, nous lâchons le petit guide, soit disant officiel et que nous avions trouvé sur place, fort connaisseur de son sujet, et nous sommes redescendus de nos hauteurs pour retrouver les quartiers commerçants et d’affaires, puis le plateau, pour la suite du programme que nous avions établi au petit déjeuner.

Toujours le même fouillis urbain, la circulation anarchique et la même activité humaine qui ne peut se décrire qu’avec les mêmes mots que ceux employés hier pour décrire « la rue ».

Direction la colline du Père Pedro, pas sacrée celle-là et à quelques encablures du centre seulement. Le Père Pedro qui est l’Abbé Pierre local, né en Argentine de parents d’origine Slovène, s’est installé à Madagascar pour fonder la communauté « Akamasoa ». Il a choisi un lieu de misère pour le faire, et avec sa « grande gueule fleurie à la Barberousse », il s’est battu depuis plus de vingt ans avec le pouvoir pour obtenir la propriété foncière de sa colline. Aujourd’hui « la favella » d’hier est devenue une cité « radieuse », le sol appartient à la communauté et chacun des habitants s’il n’est pas locataire, est propriétaire de sa maison en dur, intégrée à un plan d’ensemble donnant un petit air propret de quartiers en lotissements.

Une ville dans la ville, qui possède tout et même une activité artisanale qui fait vivre un maximum de familles, le concassage de la roche au marteau pour obtenir du gravillon… Et il est vrai que la musique des massettes vous monte aux oreilles en divers endroits.

Pragmatique, le Père Pedro a fait construire au centre de son village modèle, non loin du collège, une église qui sert de salle de sport en même temps, ou le contraire je ne sais pas, et resto du cœur en prime avec la distribution de riz aux plus nécessiteux comme nous l’avons constaté en passant…L’Eglise comme nous l’aimons, mais voilà, notre bon « lazariste » a aujourd’hui 80 piges !

 Sur la route, nous nous étions arrêtés à un marché couvert de quartier comme il y en a bien d’autres, beaux étals de légumes principalement, derrière lesquels s’entassent toutes les générations, de l’aïeule au bébé, la jeunesse pullule, les 2/3 de la population malgache a moins de 25 ans… Une bombe qui sommeille comme en bien des lieux !

Rivo nous propose de rejoindre un centre artisanal. Près de 300 personnes, valides et handicapés confondus travaillent le fer forgé dans une entreprise sociale et communautaire… Difficile de résister à un baobab en ferraille de 2 mètres de haut car nous l’aurions bien vu planté rue de la troche au milieu du jardin !

Déjeuner « en ville » dans un cadre charmant à l’abri de l’effervescence et de la chaleur, avec filet de Zébu grillé/échalote (goûteux) et petits légumes poilés (ça c’est du bio), flotte en bouteille (faut-être sérieux) et café gourmand (pourquoi se gêner), pour couronner ce moment de récupération, et nous repartons à l’assaut d’une autre colline, la colline bleue à près de 30 kilomètres et dont la visite nous prendra l’après-midi.

Emergeant de la verdure, trône une autre résidence de la Reine, un Palais qui n’a pas eu l’inconvénient de loger un Président en disgrâce, composé de plusieurs Pavillons de bois consignés dans une sorte de fortin en surplomb d’une belle esplanade aux arbres gigantesques, avec à l’intérieur un mobilier intact en bois tropicaux sur des parquets en palissandre…Un lieu superbement conservé qui a obtenu de l’Unesco son classement au « Patrimoine Mondial ».

Vue dégagée sur le plateau, à l’horizon et au-delà des étendues vertes, on devine le centre de Tana sur la colline où s’étage la ville haute avec le triomphant Palais de la Rova qui culmine.

Sous le charme mais fatigués, nous calmons la bonne volonté de Rivo au bord de nous proposer une suite, et nous l’invitons à rejoindre notre oasis de calme qu’est « La Ribaudière ». La route de retour est au bord de la saturation et il sera 17 heures 30 quand nous l’aurons rejointe.

J’ose une question délicate à laquelle Rivo nous répond, sa journée de chauffeur « free lance » lui aura rapportée l’équivalent de 6 euros… Nous lui en avons laissé 4 de plus et il était aux anges !

Il est vrai que la veille, Richard nous disait que le salaire mensuel moyen du Malgache était de 60 euros, du coup notre ami, même avec son repas à 1 euro 50 que lui a couté sa plâtrée de riz et morceaux de viande dans une gargote proche de notre resto, a bien gagné sa vie pour faire manger sa femme et ses deux gosses… 60 euros, c’est ce que nous avons dépensé dans la journée, avec un bon chouïa en plus !
  








Vendredi 8 mars

Nous voulions faire la grasse matinée ce matin, nous ne sommes pas en voyage pour faire de l’abattage touristique, mais couchés tôt, réveillés tôt et si nous avons un peu tardé au lit, c’est avec un livre à la main.

Toujours est-il que nous avons pris notre temps avant de reprendre contact avec l’extérieur, il était au moins 9 heures !

Je ne sais pas si c’est la journée de la femme qui a fait que tous les malgaches de Tana étaient dans la rue, peut-être une impression seulement du fait d’être aujourd’hui à pied, mais nous avons pris un sérieux bain de foule.

Notre hôtel est super placé, à trois pas de l’artère principale de la ville, l’avenue de l’Indépendance, avenue de la libération du temps des Français.

On se demande pourquoi cette artère a changé de nom, le terme de libération pour les Français qui ont chassé les Allemands, pouvant parfaitement convenir aux Malgaches qui ont remis à la mer les Français.

Bon, l’euphorie a ses exigences et puis de toutes les façons les deux jeux de plaques cohabitent, en reconnaissance probable du fait que les Français sont redevenus les premiers bailleurs des Malgaches… Et merde pour « Marine », c’est très bien ainsi !

Hier, Rivo en passant, nous a dit que l’avenue et ses arcades, avec la gare Soarano (c’est comme ça qu’elle se nomme) à l’extrémité, était un bien fait de la colonisation, et à lui de nous faire un court énoncé avec le chemin de fer en bonne place des bonnes réalisations, sauf que tout est par terre aujourd’hui.

L’avenue a tout de même conservé son attrait, même si le charme d’antan est révolu, et nous y avons passé la matinée, à nous frayer un chemin au milieu d’une foule carrément inchiffrable. Sur une partie des abords de la partie haute, l’avenue descend légèrement vers la gare, c’est un vaste marché ouvert qui « mange » un grand espace tant les pavillons réservés au commerce débordent de partout. Debout, assis, couchés même, des milliers de gens de tous âges commercent pour les uns, déambulent en tous sens pour les autres, attendent que la journée passe pour les derniers. Quelques enfants mendient et on imagine le pickpocket aux aguets.

C’est un peu la cour des miracles mais aucune comparaison à faire avec l’Inde, ni même avec l’Afrique dans ce qu’elle a de plus noire, les Malgaches affichent une franche sympathie, prêts à rire à la moindre plaisanterie, à offrir un sourire en réponse au sien.

Et puis nous partageons la langue « de Molière » avec une si bonne compréhension commune des mots dans leur finesse, que c’est plaisir pour tout le monde de converser dès que l’un commence… A se demander même comment les expressions que nous utilisons à Paris (par exemple) puissent être reprises ici.

Probablement par la 19ème ethnie que constituent les Wasas pays (environ 30.000) et qui sont en très grande majorité des français qui vivent presque tous avec un grand pied ici et un petit dans l’Exagone. 

Revenons au grand déballage avec des marchandises partout comme de bien entendu, bimbeloterie, fruits et légumes en vrac et en pile, en sacs et en paniers, viande et poulets faméliques qui pendouillent, chapelet de saucisses en tout genre pour la meilleure prière qui soit, celle de se remplir l’estomac.

Les fameuses arcades bordent de chaque côté la seconde partie, avec au milieu de l’avenue, un large espace planté de beaux palmiers faisant jardin public.

Sous les arcades, nombre d’échoppes et d’agences commerciales, celle d’Orange où Anne a acheté sa puce locale en connaisseuse, l’historique Hôtel de France et quelques autres hôtels chics ( !), et puis la gare que nous avons retrouvée pour mieux en apprécier l’architecture et boire un café dans la brasserie qui la jouxte, avant de repartir à la rencontre du marché « Pochard », une véritable institution mais carrément infréquentable tant il est bondé de marchandises et de monde dans un espace qui raisonnablement ne devrait abriter que le quart de l’activité qui y règne.

Nous y avons acheté une multiprise et nous nous sommes exfiltrés du magma avant que nous partions en morceaux !

N’oublions pas de signaler pour célébrer leur journée, un petit défilé de femmes malgache, calicots en tête et sourires aux lèvres. Puis, nous avons repéré toute une activité insolite, une foultitude de bagnoles à l’arrêt proposant la vente sur les capots, la réparation et le désimlockage des mobiles, la partie arrière de chaque voiture aménagée en atelier.

Déjeuner en surplomb de l’avenue, pour profiter le nez à la fenêtre de ses perspectives et de l’animation, moment agréable sauf que nous avons eu de la « ragougnasse » dans notre assiette (comme dirait notre très chère Amie), juste mangeable du bout des lèvres.

La brochette « gargantua » d’Anne aurait fort déplu à Rabelais soit même, et mon plat « anguille au porc », débarrassé du gras de cochon et de l’arête centrale pour le « poiscaille » ne m’a laissé qu’un morceau de caoutchouc composite qui aurait pu faire dire au cuisinier… Je fais ce que je pneu !

Heureusement les légumes pour Anne et le riz pour moi, étaient à la hauteur de notre attente, et après un très bon café assorti de deux pastilles de chocolat chacun, nous sommes rentrés digérer à l’hôtel pour y faire relâche l’après-midi.

Demain, départ pour Antsirabé, à 169 kilomètres de « nationale 7 » plus au « Sud »…













 

5 commentaires:

  1. le rythme est pris. On retrouve le style "Christian", le texte toujours vivant et l'illustration par l'image. C'est carré et rond à la fois.Il faudra publier un jour...

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  2. Nous avons l'impression de vivre avec vous ce voyage. Nous en avons plein aux yeux et ça donne envie d'y aller. Ce qui était prévu déjà en 2011, s'il n'y avait pas eu le Japon :)

    Merci pour les photos, pour le coup, nous sommes gâtés :)

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  3. Nous pensons fort à nos globe-trotteurs préférés. Ça donne envie de s'y rendre.
    Comme dit Marc-O, on devait y aller en 2011 pour faire un pèlerinage de mon côté de la famille. Entre temps il y a eu le Japon, puis le pèlerinage Croix à Tahiti.

    Mada on arrive bientôt! Enfin j'espère.

    Bisous
    Laetitia

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  4. Grand plaisir à avoir de vos nouvelles, au frais et sans la moiteur de la foule. Vos anecdotes et ton humour nous mettent dans l'ambiance et les photos achèvent l'illusion.
    Bonne continuation !

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  5. MercI pour le partage ! On s'y croirait !! Vous parlez du cafe ... Est il local ? Bises.....Arnaud

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