Mercredi 6 mars
Richard nous avait prévenus que la coutume du ¼
d’heure de retard était aux Malgaches, ce qu’elle était aux Parisiens, et Faly
qui avait rendez-vous avec nous à 10 heures avait un ¼ d’heure… d’avance !
Un homme bien sympathique qui pour nous saluer,
nous a étreints la main avec tant de chaleur que j’ai cru qu’il ne voulait pas
me la rendre, au regard direct et franc, jovial tout en affichant un discours très
pro en parfaite adéquation avec les nombreux échanges de mails que nous avons
eus pour mettre nos ballades au point. Maurice, notre premier chauffeur, l’accompagnait,
souriant mais plus réservé, expérimenté dans ses réponses et d’un niveau de
français parfaitement correct.
J’espère qu’il se libérera de sa retenue en
l’absence de son patron.
Notre travail en amont ne souffrant d’aucune
imprécision à éclaircir, nous passâmes bien vite à une conversation de salon,
et nous découvrons en Faly un homme cultivé et qui a roulé sa bosse, l’Asie, l’Afrique
et en Europe, particulièrement en France car notre ami n’est rien autre que
Colonel de la Gendarmerie Malgache, formé par la Gendarmerie Française (Melun,
Fontainebleau, Rennes, Lyon etc…), et toujours en activité !
Il y a trop de hauts gradés dans la police et dans
la gendarmerie, alors ces Messieurs en panne d’affectation et en fin de
carrière sont autorisés, alors qu’ils continuent de palper de la République, de
se livrer à l’activité de leur choix, aussi, notre sympathique Faly s’est lancé,
il y a quelques petites années et en attendant la retraite prochaine, dans
l’activité du tourisme, avec ses trois garçons comme autres actionnaires… Nous
sommes à Madagascar !
Alors mes amis que pouvait-on espérer de mieux
pour éviter de se faire « rançonner » par la Maréchaussée, pas
étonnant aussi que je ne sois pas arrivé à lui faire prendre certaines routes
pour des contrées que j’aurais aimé connaître parce qu’il ne les trouvait pas
sécurisées, pas étonnant qu’il soit arrivé avant l’heure, et aveu de sa part,
il était même passé la veille à l’hôtel pour bien vérifier que nous y
descendions, et au jour dit !
Le Professionnel.
A midi net, le Pajéro de Richard était à notre
porte, direction le « Café de la Gare », nous avons été accueillis
par un tonton Christian et une tata Anne et je pris place à l’avant pendant que
Anne s’est installée à l’arrière, au milieu de trois garçonnets, « Romain
bébé d’Amour » que Richard mon (ex)neveu a trouvé il y a 5 ans dans une
poubelle alors qu’il n’avait que deux jours avec une heure d’espérance de vie,
un joli petit black futé comme tout et au sourire éclatant sur une denture
digne d’un Pleyel flambant neuf, adopté illico presto. Un petit copain d’école de
sa classe et « Clovis bébé d’amour », un peu plus jeune et aussi beau
à croquer que sa maman malgache se révèlera belle lorsque nous l’avons
retrouvée avec Richard au restaurant.
Belle brasserie, le lieu est superbe, une annexe
restaurée d’une belle gare de l’époque coloniale, elle-même restaurée avec
l’argent de la communauté internationale mais qui malheureusement ne voit plus
partir que quelques convois de marchandises et de fuel… Rêvons au jour où la
compagnie malgache des transports pourra tel le phénix revivre de ses cendres.
L’ impression de fouillis de la veille s’est
confirmé, un capharnaüm de constructions plutôt colorées, veiné par un
méli-mélo de voies étroites en état médiocre au mieux mais le plus souvent à la
limite du praticable, pas de grandes artères autre que le boulevard de
l’Indépendance qui mène à la gare justement, pour éponger une circulation
anarchique de véhicules en tout genre, beaucoup de 4x4, de luxe parfois, mais
aussi une armada de 2cv et de 4L de couleur ocre jaune, et qui sont les taxis
locaux.
Une population grouillante, pas vraiment la
richesse mais des visages aux traits harmonieux, souvent souriants, et qui
transforme les bas côtés (quand il y en a) ou les trottoirs (quand il y en a),
en marché permanent pour vendre du tout et du n’importe quoi, vendeurs
ambulants de ceintures pour les hommes et de cintres en plastique de toutes les
couleurs probablement pour les femmes, un article qui doit faire rêver les
maîtresses de maisons locales… J’imagine !
Excellent repas de tartare de thon (était-ce
bien prudent ?) et de mérou à la sauce méditerranéenne (l’exotisme pour le
local ou la nostalgie pour le blanc transplanté), le tout arrosé d’un rouge
« Sud-Af »… L’Afrique du Sud est à côté !
Et Richard est reparti sur sa moto pour mieux se
faufiler dans le chaos, et nous dans sa Pajéro avant de nous retrouver dans sa
belle maison, accrochée à flan d’une colline un peu excentrée, à la piscine
débordante sur un paysage de verdure.
La saison des pluies a été exceptionnellement
humide ces dernier mois, et tout est très vert.
Fin d’après-midi à refaire le monde avec Béatrice
et Richard, « Romain bébé d’amour » qui était satisfait de son
après-midi chez son petit copain «Sud’d’Af., et repu du goûter, s’est couché
rapidement, dîner impromptu et retour à l’hôtel pour 21 heures, les rues déjà au
repos dans la nuit, sous les tropiques on se couche tôt.
La Pajéro s’est retrouvé stoppée par un barrage
de police, fusil d’assaut en main, notre chauffeur a éteint son moteur en signe
d’allégeance. Oui nous sommes des Waza, oui nous faisons du tourisme, oui nous
sommes arrivés hier, oui nous retournons à l’hôtel, et le silence qui s’est
installé ensuite illustrant un non-recevoir d’un petit billet non demandé
explicitement, notre policier probablement dépité, nous a autorisés à repartir
et nous sommes repartis !
28 ° dans la journée, notre chambre douillette est
accueillante après cette première journée de découverte mais ce soir il y fait
chaud, nous étrennons le ventilo. La moustiquaire se s’avère pas plus utile que
la veille et reste accrochée aux poutres blanches du plafond.
Pour le décor c’est chouette.
Jeudi 7 mars
Rivo est arrivé en avance avec la logan alors que nous en
étions encore à tremper notre tartine dans la tasse… Décidément notre Faly à
qui nous avons enfin de compte demandé une voiture pour la journée commence
très fort…Bravo mon Colonel !
A nous Tana.
Nous sommes basés dans la ville haute, en fait moyenne car
la cité monte encore et nous rejoignons à son sommet le Palais de la Reine, la
Rova qui domine tout Antananarivo, au fait on dit Tana, une agglomération de 2,9
millions d’habitants en 6 arrondissements, le grand Tana en plus, et le tout éparpillé
en quartiers et villages dans une espèce de cirque cerné d’une grande partie
des 12 collines sacrées qui composent le paysage, sans compter les tertres et
autres mamelons, les lacs et réserves d’eau remplis pour la plupart de jacinthes
galopantes, de cultures maraîchères et de rizières .
Quelque soit la latitude, les collines et les montagnes sont
presque toujours sacrées, parce que c’est en hauteur, près du ciel et au-dessus
du plancher terrestre, que les pouvoirs politiques et religieux se réfugient
pour forger le respect, et le Palais de la reine est construit sur la
principale colline, rejoint par la suite par les églises et autres temples de
la colonisation, puis par le pouvoir colonial
et républicain pour conclure… Le gueux en bas !
Ici comme en bien des endroits du reste, on brûle beaucoup,
dès lors où la colère éclate, et, lorsqu’un des derniers Présidents a chassé
son prédécesseur du trône républicain, le palais de la Reine qui lui servait de
domicile, composé de plusieurs constructions de bois, est parti en fumée… Reste
tout de même une grosse bâtisse élégante construite par les Anglais, qui tenait
dans un écrin de pierre la partie principale et historique dont le bois
était vieillissant.
Le bois a brûlé mais la pierre est restée et l’ensemble
rénové avec « nos sous » et le savoir faire de « Colas » qui
a bien bétonné l’intérieur disparu, a fière allure avec un panorama de 360° dès
lors où l’on fait le tour du sommet.
Le Président vainqueur s’était fait construire un Rova bis
en bas, l’actuel habite encore une résidence (de luxe) différente, l’argent ne
fait pas défaut à tout le monde.
Revenons sur la colline, à proximité du Palais se trouve celui
du Premier Ministre de la Reine, un beau bâtiment également construit par les
anglais, transformé de nos jours en musée regroupant la partie du mobilier qui
a été récupéré après l’incendie en question. Mais à 9 heures 30, le Musée n’était
pas encore ouvert, nous lâchons le petit guide, soit disant officiel et que
nous avions trouvé sur place, fort connaisseur de son sujet, et nous sommes
redescendus de nos hauteurs pour retrouver les quartiers commerçants et
d’affaires, puis le plateau, pour la suite du programme que nous avions établi
au petit déjeuner.
Toujours le même fouillis urbain, la circulation anarchique
et la même activité humaine qui ne peut se décrire qu’avec les mêmes mots que
ceux employés hier pour décrire « la rue ».
Direction la colline du Père Pedro, pas sacrée celle-là et à
quelques encablures du centre seulement. Le Père Pedro qui est l’Abbé Pierre
local, né en Argentine de parents d’origine Slovène, s’est installé à
Madagascar pour fonder la communauté « Akamasoa ». Il a choisi un lieu
de misère pour le faire, et avec sa « grande gueule fleurie à la
Barberousse », il s’est battu depuis plus de vingt ans avec le pouvoir pour
obtenir la propriété foncière de sa colline. Aujourd’hui « la favella »
d’hier est devenue une cité « radieuse », le sol appartient à la
communauté et chacun des habitants s’il n’est pas locataire, est propriétaire
de sa maison en dur, intégrée à un plan d’ensemble donnant un petit air propret
de quartiers en lotissements.
Une ville dans la ville, qui possède tout et même une
activité artisanale qui fait vivre un maximum de familles, le concassage de la
roche au marteau pour obtenir du gravillon… Et il est vrai que la musique des
massettes vous monte aux oreilles en divers endroits.
Pragmatique, le Père Pedro a fait construire au centre de
son village modèle, non loin du collège, une église qui sert de salle de sport
en même temps, ou le contraire je ne sais pas, et resto du cœur en prime avec la
distribution de riz aux plus nécessiteux comme nous l’avons constaté en
passant…L’Eglise comme nous l’aimons, mais voilà, notre bon
« lazariste » a aujourd’hui 80 piges !
Sur la route, nous
nous étions arrêtés à un marché couvert de quartier comme il y en a bien
d’autres, beaux étals de légumes principalement, derrière lesquels s’entassent
toutes les générations, de l’aïeule au bébé, la jeunesse pullule, les 2/3 de la
population malgache a moins de 25 ans… Une bombe qui sommeille comme en bien
des lieux !
Rivo nous propose de rejoindre un centre artisanal. Près de
300 personnes, valides et handicapés confondus travaillent le fer forgé dans
une entreprise sociale et communautaire… Difficile de résister à un baobab en
ferraille de 2 mètres de haut car nous l’aurions bien vu planté rue de la
troche au milieu du jardin !
Déjeuner « en ville » dans un cadre charmant à
l’abri de l’effervescence et de la chaleur, avec filet de Zébu grillé/échalote (goûteux)
et petits légumes poilés (ça c’est du bio), flotte en bouteille (faut-être
sérieux) et café gourmand (pourquoi se gêner), pour couronner ce moment de
récupération, et nous repartons à l’assaut d’une autre colline, la colline
bleue à près de 30 kilomètres et dont la visite nous prendra l’après-midi.
Emergeant de la verdure, trône une autre résidence de la
Reine, un Palais qui n’a pas eu l’inconvénient de loger un Président en
disgrâce, composé de plusieurs Pavillons de bois consignés dans une sorte de
fortin en surplomb d’une belle esplanade aux arbres gigantesques, avec à
l’intérieur un mobilier intact en bois tropicaux sur des parquets en
palissandre…Un lieu superbement conservé qui a obtenu de l’Unesco son
classement au « Patrimoine Mondial ».
Vue dégagée sur le plateau, à l’horizon et au-delà des
étendues vertes, on devine le centre de Tana sur la colline où s’étage la ville
haute avec le triomphant Palais de la Rova qui culmine.
Sous le charme mais fatigués, nous calmons la bonne volonté
de Rivo au bord de nous proposer une suite, et nous l’invitons à rejoindre
notre oasis de calme qu’est « La Ribaudière ». La route de retour est
au bord de la saturation et il sera 17 heures 30 quand nous l’aurons rejointe.
J’ose une question délicate à laquelle Rivo nous répond, sa
journée de chauffeur « free lance » lui aura rapportée l’équivalent
de 6 euros… Nous lui en avons laissé 4 de plus et il était aux anges !
Il est vrai que la veille, Richard nous disait que le
salaire mensuel moyen du Malgache était de 60 euros, du coup notre ami, même
avec son repas à 1 euro 50 que lui a couté sa plâtrée de riz et morceaux de
viande dans une gargote proche de notre resto, a bien gagné sa vie pour faire
manger sa femme et ses deux gosses… 60 euros, c’est ce que nous avons dépensé
dans la journée, avec un bon chouïa en plus !
Vendredi 8 mars
Nous voulions faire la grasse matinée ce matin,
nous ne sommes pas en voyage pour faire de l’abattage touristique, mais couchés
tôt, réveillés tôt et si nous avons un peu tardé au lit, c’est avec un livre à
la main.
Toujours est-il que nous avons pris notre temps
avant de reprendre contact avec l’extérieur, il était au moins 9 heures !
Je ne sais pas si c’est la journée de la femme
qui a fait que tous les malgaches de Tana étaient dans la rue, peut-être une
impression seulement du fait d’être aujourd’hui à pied, mais nous avons pris un
sérieux bain de foule.
Notre hôtel est super placé, à trois pas de
l’artère principale de la ville, l’avenue de l’Indépendance, avenue de la
libération du temps des Français.
On se demande pourquoi cette artère a changé de
nom, le terme de libération pour les Français qui ont chassé les Allemands,
pouvant parfaitement convenir aux Malgaches qui ont remis à la mer les
Français.
Bon, l’euphorie a ses exigences et puis de
toutes les façons les deux jeux de plaques cohabitent, en reconnaissance
probable du fait que les Français sont redevenus les premiers bailleurs des
Malgaches… Et merde pour « Marine », c’est très bien ainsi !
Hier, Rivo en passant, nous a dit que l’avenue
et ses arcades, avec la gare Soarano (c’est comme ça qu’elle se nomme) à
l’extrémité, était un bien fait de la colonisation, et à lui de nous faire un
court énoncé avec le chemin de fer en bonne place des bonnes réalisations, sauf
que tout est par terre aujourd’hui.
L’avenue a tout de même conservé son attrait,
même si le charme d’antan est révolu, et nous y avons passé la matinée, à nous
frayer un chemin au milieu d’une foule carrément inchiffrable. Sur une partie
des abords de la partie haute, l’avenue descend légèrement vers la gare, c’est
un vaste marché ouvert qui « mange » un grand espace tant les pavillons
réservés au commerce débordent de partout. Debout, assis, couchés même, des
milliers de gens de tous âges commercent pour les uns, déambulent en tous sens pour
les autres, attendent que la journée passe pour les derniers. Quelques enfants
mendient et on imagine le pickpocket aux aguets.
C’est un peu la cour des miracles mais aucune
comparaison à faire avec l’Inde, ni même avec l’Afrique dans ce qu’elle a de
plus noire, les Malgaches affichent une franche sympathie, prêts à rire à la
moindre plaisanterie, à offrir un sourire en réponse au sien.
Et puis nous partageons la langue « de
Molière » avec une si bonne compréhension commune des mots dans leur
finesse, que c’est plaisir pour tout le monde de converser dès que l’un
commence… A se demander même comment les expressions que nous utilisons à Paris
(par exemple) puissent être reprises ici.
Probablement par la 19ème ethnie que constituent
les Wasas pays (environ 30.000) et qui sont en très grande majorité des
français qui vivent presque tous avec un grand pied ici et un petit dans l’Exagone.
Revenons au grand déballage avec des
marchandises partout comme de bien entendu, bimbeloterie, fruits et légumes en
vrac et en pile, en sacs et en paniers, viande et poulets faméliques qui
pendouillent, chapelet de saucisses en tout genre pour la meilleure prière qui
soit, celle de se remplir l’estomac.
Les fameuses arcades bordent de chaque côté la
seconde partie, avec au milieu de l’avenue, un large espace planté de beaux
palmiers faisant jardin public.
Sous les arcades, nombre d’échoppes et d’agences
commerciales, celle d’Orange où Anne a acheté sa puce locale en connaisseuse, l’historique
Hôtel de France et quelques autres hôtels chics ( !), et puis la gare que
nous avons retrouvée pour mieux en apprécier l’architecture et boire un café dans
la brasserie qui la jouxte, avant de repartir à la rencontre du marché
« Pochard », une véritable institution mais carrément infréquentable
tant il est bondé de marchandises et de monde dans un espace qui
raisonnablement ne devrait abriter que le quart de l’activité qui y règne.
Nous y avons acheté une multiprise et nous nous
sommes exfiltrés du magma avant que nous partions en morceaux !
N’oublions pas de signaler pour célébrer leur
journée, un petit défilé de femmes malgache, calicots en tête et sourires aux
lèvres. Puis, nous avons repéré toute une activité insolite, une foultitude de
bagnoles à l’arrêt proposant la vente sur les capots, la réparation et le
désimlockage des mobiles, la partie arrière de chaque voiture aménagée en
atelier.
Déjeuner en surplomb de l’avenue, pour profiter
le nez à la fenêtre de ses perspectives et de l’animation, moment agréable sauf
que nous avons eu de la « ragougnasse » dans notre assiette (comme
dirait notre très chère Amie), juste mangeable du bout des lèvres.
La brochette « gargantua » d’Anne
aurait fort déplu à Rabelais soit même, et mon plat « anguille au
porc », débarrassé du gras de cochon et de l’arête centrale pour le
« poiscaille » ne m’a laissé qu’un morceau de caoutchouc composite
qui aurait pu faire dire au cuisinier… Je fais ce que je pneu !
Heureusement les légumes pour Anne et le riz
pour moi, étaient à la hauteur de notre attente, et après un très bon café
assorti de deux pastilles de chocolat chacun, nous sommes rentrés digérer à
l’hôtel pour y faire relâche l’après-midi.
Demain, départ pour Antsirabé, à 169 kilomètres
de « nationale 7 » plus au « Sud »…
le rythme est pris. On retrouve le style "Christian", le texte toujours vivant et l'illustration par l'image. C'est carré et rond à la fois.Il faudra publier un jour...
RépondreSupprimerNous avons l'impression de vivre avec vous ce voyage. Nous en avons plein aux yeux et ça donne envie d'y aller. Ce qui était prévu déjà en 2011, s'il n'y avait pas eu le Japon :)
RépondreSupprimerMerci pour les photos, pour le coup, nous sommes gâtés :)
Nous pensons fort à nos globe-trotteurs préférés. Ça donne envie de s'y rendre.
RépondreSupprimerComme dit Marc-O, on devait y aller en 2011 pour faire un pèlerinage de mon côté de la famille. Entre temps il y a eu le Japon, puis le pèlerinage Croix à Tahiti.
Mada on arrive bientôt! Enfin j'espère.
Bisous
Laetitia
Grand plaisir à avoir de vos nouvelles, au frais et sans la moiteur de la foule. Vos anecdotes et ton humour nous mettent dans l'ambiance et les photos achèvent l'illusion.
RépondreSupprimerBonne continuation !
MercI pour le partage ! On s'y croirait !! Vous parlez du cafe ... Est il local ? Bises.....Arnaud
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