Samedi 16 mars
Pas d’autre moyen pour retrouver la RN 7, qui
seule peut nous mener en cette saison vers le « Sud », que de reprendre
la route en sens inverse : le tronçon Antsirabé-Miandrivazo qui nous a
permis de rejoindre la désormais fameuse Tsiribihina, et le tronçon Miandrivazo
–Mondorava qui a permis à Maurice de descendre pour nous récupérer en aval de
la rivière.
Impossible de rejoindre Ambositra directement,
la route existe toujours sur le papier mais les ponts sont au fond des cours
d’eau et ces derniers sont infranchissables. Même en prenant de l’élan pour un
grand saut, Maurice n’est pas pilote d’avion ni d’hélicoptère mais seulement un
ancien lieutenant « navigateur » de l’Armée de l’Air (passé par
Rochefort), et même si nous sommes en bonnes mains, ce n’est donc pas suffisant
pour tenter un décollage.
Faly a de la « réserve » dans sa
troupe de permanents, quatre au total, deux anciens Sous-Off. de la Gendarmerie
chauffent aussi pour lui… Il est même question que nous en récupèrerions un
pour notre escapade vers « l’Est » prévue début Avril.
Gares aux « coupeurs de route », leurs
« roubignoles sont en danger, ici la préventive marche à plein.
En fait, nous sommes surtout à l’abri de
tracasseries pouvant venir des Pandores, les voitures sont connues et reconnues,
il nous est même arrivé de nous faire saluer sur la route comme déjà dit je
pense.
Partis à 8 heures une fois le plein effectué,
nous sommes arrivés à 17 heures 30 à Antsirabé, soit 8 heures de route au total
plus 90 minutes de répit à Miandrivazo où nous avons déjeuner sur la terrasse
de la « Pirogue », le restaurant de l’hôtel que nous avions fréquenté
à la descente… Avec toujours en face cet exceptionnel panorama de la vaste
vallée de la Tsiribihina…Souvenir, souvenir…
Après la nature du littoral, cocotiers et
baobabs, la vaste plaine qui s’en est suivie fût d’une nature plus pauvre due
au sol sablonneux, l’asphalte en bon état en dehors de deux ponts à passer au
ralenti pour ne pas passer à travers le tablier. Beaucoup de monde sur la route
en première partie et avant et après chaque village : chaque jour il faut
aller au marché, pas de frigo pour conserver la nourriture, chaque jour il faut
conduire les bêtes brouter les bas côtés de la route.
Toujours les 35/36° de chaleur mais une fois
Miandrivazo dépassé et la grimpette amorcée pour rejoindre les Hauts plateaux,
la température n’a cessé de baisser et ce soir il fait 20° et du coup nous
avons ressorti la petite veste pour aller dîner.
La route Miandrivazo- Antsirabé est aussi belle
dans un sens que dans l’autre puisque ce tronçon nous était connu, peut-être
plus belle qu’à l’aller car au soleil couchant le relief brillait de lumière
rase… Et Anne persistante devant les étendues infinies, c’est vraiment plus
beau que l’Asie !
C’est différent mais pour Madagascar il faut lui
reconnaitre un net avantage pour les voyageurs que nous sommes, le France à
imprimer ici la patte de la francophonie, c’est étonnant et sans en faire le
lien, c’est peut-être pour cette raison que nous avons tous les deux opté pour
un « poulet basquaise – Pommes sautées au diner de ce soir…
Excellent !
La boîte à la mode ici s’appelle « Tahiti »
et nous n’irons pas.
oOo
Merci pour les commentaires exprimés directement
sur le blog ou par mail. Voici deux réponses à deux questions posées :
·
A
Madagascar l’on trouve presque tout de ce qui pousse en Europe vu que tous les
climats existent et que les Français ont acclimaté tout ce qu’il a été possible
de faire. Bon le raisin n’est pas excellent, mais la vigne existe et le
Malgache vivifie, et les cerises ne sont pas terribles non plus parait-il ? …Mais
grosse cerise tout de même sur le gâteau, tout ce qui est tropical pousse bien
évidement à Mada, souvent sur dimensionné et excellent. Ainsi le café que nous
buvons est pour moi très bon, de l’arabica au goût suave et pas très fort mais
enveloppant, nous apprécions tous les deux les expressos du midi fait avec le café
d’ici également, et Anne est satisfaite de son thé du matin cultivé ici aussi.
Le chocolat de Madagascar est excellent t la vanille réputée.
·
·
Pour
la bestiole au bout de la perche, il s’agit d’un porc-épic, tout ce qui est à
deux ou quatre pattes, en dehors des chiens et des chats et des lémuriens, se
mange ici, principalement dans les campagnes… Itou pour certains insectes.
J'avo pas lu ch'blog depuis queques jours; j'm'en ai avolé un grand bol d'un coup. Mais cha vo po du tout; te sro po un peu brindzing dans t'tête tizot? Comment qu'te peut vire des coses plus belles qu'un can d'betteroves. Ya rien d'plus biau qu'un can d'betteroves quand ché tout vert et qu'cha ondule sous l'vent.Faudro rvenir din ch'nord: j'te fro visiter.
RépondreSupprimerJ'te bise quand même
P
Merci pour toutes ses belles photos qui donnent vraiment envie de prendre de premier avion pour là bas.
RépondreSupprimerLe texte de Christian est toujours parfait et j'apprécie vraiment qu'il y ait pleins de photos.
gros bisous
jessica
Excellent a nouveau. Et merci pour la reponse sur le cafe.
RépondreSupprimerPourquoi ne pas aller dans la boite Tahiti ?