Samedi 13 avril
Finalement, nous trouvons du charme à Antanarivo
où tout le monde est en promenade ce samedi. A la question posée, José nous a
dit hier que le marché d’artisanat le plus intéressant était celui de « la
digue » sur le chemin de l’aéroport. Après avoir bien pris largement notre
temps dans notre « oasis » de La Ribaudière, nous avons pris au vol
taxi qui venait y livrer des victuailles, une 4 L jaune pâle, qui s’est
engouffrée dans les embouteillages pour nous transporter aux confins de la
ville basse.
Nous aurions pu opter pour la 2CV mais après
notre épopée en 4x4 et en Espace, la Renault nous convenait mieux, et ainsi
nous avons dévalé la ville haute, la plu part du temps « en roue
libre » pour économiser l’essence qui vaut une fortune. D’ailleurs dans
les encombrements, les contacts sont coupés, pas étonnant que les démarreurs
trinquent !
Traverser la ville à hauteur d’une 4L vous donne
une impression de quasi vulnérabilité dès lors où les « taxis-bé »,
qui ne sont autres que des fourgons, et les 4x4 de toutes marques, composent la
circulation automobile. Avec les trottoirs grouillants et les gens qui
traversent de toutes parts, vous avez l’impression que vous allez être
engloutis à chaque moment, surtout quand votre 4L vous donne à chaque instant
des signes de fin de vie.
Tout l’artisanat se retrouve au « marché de
la Digue » où les échoppes s’y bousculent. Impossible d’en ressortir
bredouille, et au bout d’une heure nous y avons fait les quelques emplettes que
nous avions en tête, et, comme nous avions négocié le retour avec l’aller,
c’est donc dans notre 4L sautillante que nous avons rejoint le centre ville.
Le café de la gare où nous avons déjeuné, malgré
l’heure un peu avancée, et nous sommes rentrés nonchalamment au milieu de la
vie qui avait envahi le boulevard de l’Indépendance.
Le Patron de La Ribaudière, avec lequel nous
avons bien sympathisé dès notre séjour initial, nous avait prévenus, je vous
mettrai à l’annexe mais vous n’aurez pas à vous plaindre… Et c’est ainsi choyé
que nous avons passé l’après-midi à siester d’un œil (fermé) et à regarder la
tété de l’autre (ouvert)... Et puis comme sait dire Anne régulièrement
« Il faut aussi que je m’occupe un peu de moi », ça veux dire au
minimum les cheveux, les pieds et les mains… Une vrai femme !
Dernière soirée avec Richard et Holly, qui
doivent nous rejoindre en début de soirée pour nous entraîner « au
Carnivore », un restaurant de viande comme son nom l’indique… Les
brochettes de crocodile y sont réputées !
Dans l’après-midi, Faly nous a passé un coup de
fil pour « caler » notre départ de demain matin… Ce sera à 8 heures.
Après le « Sud » et « l’Est », cap vers le
« Nord » pour le troisième et dernier volet de notre découverte de la
Grande Ile.
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